De Profundis Morpionibus
O muse prête-moi ta lyre Afin qu'en vers je puisse dire L'un des combats les plus fameux Qui se déroulèrent sous les cieux. Refrain : De profundis morpionibus Tra, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, Ah! (bis) Dans un vagin de forte taille 600 000 poux livraient bataille A un nombre égal de morpions Qui défendaient l'entrée du con. ou Cent mille poux de forte taille Sur la motte ont livré bataille A nombre égal de morpions Portant écus et morions. Le choc fut épouvantable On croyait que c'était le diable Et les femm's enceintes en accouchant Chiaient d'la merde au lieu d'enfants. La bataille fut gigantesque Tous les morpions moururent ou presque A l'exception des plus trapus Qui s'accrochaient aux poils du cul. Ils ont bouché presque la fente Que les morpions morts ensanglantent Et la vallée du cul au con Etait jonchée de morpions. Un morpion de noble origine Qui revenait du bout d'la pine, Leva sa lance et s'écria : "Le morpion meurt, mais n'se rend pas!" Un morpi-on motocycliste, Prenant la raie du cul pour une piste Dans un virage il dérapa Et dans la merde il s'enlisa. Monté sur une pair'd'échasses Un vieux morpion que l'on pourchasse, Sur une motte trébucha Les yeux au ciel il expira. Et pour reprendre l'avantage Les morpions luttaient avec rage Mais leurs efforts furent superflus Les poux gardèrent le dessus. Puis au plus fort de la bataille Soudain frappé par la mitraille Le maréchal des morpions Tomba mort à l'entrée du con. Le général, nouvel Enée, Sortant des rangs de son armée A son rival beau chevalier Propose un combat singulier. C'est un général plein d'audace Descendant de l'antique race Des morpi-ons que Mars donna A Vénus quand il la baisa. A ch'val sur un poil de roupette Armé d'une longue lorgnette Le capitaine des morpions Examinait les positions. Soudain, voyant plier son aile, Il dit à ses troupes fidèles: "Ah! mes amis! Nous somm's foutus, Piquons un'charge au fond du cul". ou Le commandant d'une escouade Voyant périr ses camarades Cria : "Morpions ! Nous sommes foutus Piquons un'charge au trou du cul."" Tout à coup un obus arrive Qui lui fait perdre l'équilibre Le capitaine est bien foutu Il tombe au fond du trou du cul. Bardé d'un triple rang de crasse Transpercé malgré sa cuirasse Le capitaine des morpions Tomba sans vie au fond du con. Pour retirer leur capitaine Tous les morpions firent la chaîne Mais hélas vains furent les efforts L'abîme ne rend pas ses morts. ou En vain la foule désolée, Pour lui dresser un mausolée Pendant huit jours chercha son corps L'abîme ne rend pas les morts! Un soir au bord de la ravine Tout couvert de foutre et d'urine On vit un fantôme tout nu A cheval sur un poil du cul. C'était l'ombre du capitaine De chancres et d'asticots pleine Qui faute d'inhumation Puait le maroilles et l'arpion. Devant ce spectre qui murmure Triste d'être privé d'sépulture Tous les morpions firent serment De lui él'ver un monument. En vain l'on chercha sa dépouille Sur la pine et sur les deux couilles On ne trouva qu'un bout de queue Qu'un sabre avait coupé en deux. La troupe aussitôt prend les armes L'enterre en versant force larmes Comme au convoi d'un cardinal Ou bien d'un garde national. Puis les plus jolies morpionnes Portaient en pleurant des couronnes De fleurs blanch's et de poils de cul Qu'avait tant aimé le vaincu. Son cheval même l'accompagne Et quatre morpions d'Espagne Un' larme à l'oeil le crêpe au bras Tenaient les quatre coins du drap. Au bord du profond précipice On rangea les morpions novices Ils déferlèr'nt par escadrons Tout en sonnant de leurs clairons. Tandis que la foule en détresse, Tout en pleurant disait la messe, L'adversaire de l'onguent gris Monta tout droit au paradis. Ils le suivirent au cimetière S'assirent en rond sur leur derrière La crotte au cul, la larme à l'oeil Tous les morpions étaient en deuil. On lui él'va un cénotaphe Où l'on grava cette épitaphe "Ci-gît un morpion de valeur Mort vaillamment au champ d'honneur." Et l'on en fit une relique Que l'on mit dans un' basilique Pour que les futurs bataillons Sachent comment meurt un morpion. Sur une couill' grosse et velue L'on érigea une statue A ce capitain' de morpions Mort si brav'ment au fond d'un con. Depuis ce jour on voit dans l'ombre A la porte d'un caveau sombre Les morpions de noir vêtus Montant la garde au trou du cul. Depuis ce temps dans la vallée On entend des bruits de mêlée Les morpions pour venger l'vaincu Hantent à jamais les poils du cul. Et parfois les soirs de brume Quand sur la terr' se lèv' la lune On voit les âmes des morpions Voltiger sur les poils du con. Récitatif: Libere nos de morpionibus omnibus Qui condamnant couillones, Qui devorant et per omnia Testiculos, testiculorum! Amen! O! muse prête-moi ta lyre, Afin qu'en vers je puisse dire Un des combats les plus fameux, Qui s'est déroulé sous les cieux. De profundis morpionibus Tra, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, Ah! (bis) Un jour de fêt'comm'saint'Thérèse, A Saint'Gudul'chantait la messe Elle sentit soudainement Un énorme chatouillement. Cent mille poux de forte taille Sur la motte ont livré bataille A nombre égal de morpi-ons Portant écus et mori-ons. Dans un bouzin de tous les diables, Le choc fut si épouvantable Qu'les femm's enceint's en accouchant Chiaient d'la merde au lieu d'enfants. La bataille fut gigantesque, Tous les morpions mourur'nt ou presque A l'exception des plus trapus Qui s'accrochèr'nt aux poils du cul. Le général, nouvel Enée, Sortant des rangs de son armée, A son rival, beau chevalier, Propose un combat singulier. C'est un général plein d'audace Descendant de l'antique race Des morpi-ons que Mars donna A Vénus quand il la baisa. Un morpi-on motocycliste, Prenant la raie du cul pour piste Dans un virage dérapa Et dans la merde s'enlisa. Monté sur une pair'd'échasses Un vieux morpion que l'on pourchasse, Sur une motte trébucha Les yeux au ciel il expira. Puis au plus fort de la bataille, Soudain frappé par la mitraille Le maréchal des morpi-ons Tomba mort à l'entrée du con. Un morpion de noble origine, Qui revenait du bout d'la pine,! Levant sa lance s'écria: "Le morpion meurt, mais n'se rend pas!" Et ils bouchent toute la fente, Que les morpions morts ensanglantent Et la vallée du cul au con Etait jonchée de morpi-ons. Et pour reprendre l'avantage, Les morpions luttaient avec rage; Mais leurs efforts fur'nt superflus, Les poux gardèrent le dessus. A cheval sur une roupette, Tenant à la main sa lorgnette, Le capitaine des morpions Examinait les positions. Soudain, voyant plier son aile, Il dit à ses troupes fidèles: "Ah! mes amis! Nous somm's foutus, Piquons un'charge au fond du cul". Transpercé malgré sa cuirasse Faite d'une écaille de crasse, Le Capitaine Morpi-on Est tombé mort au bord du con. En vain la foule désolée, Pour lui dresser un mausolée Pendant huit jours chercha son corps L'abîme ne rend pas les morts! Un soir, au bord de la ravine, Ruisselant de foutre et d'urine, On vit un fantôme tout nu A cheval sur un poil de cul. C'était l'ombre du Capitaine Dont la carcasse de vers pleine Par défaut d'inhumati-on Sentait le marolle et l'arpion. Devant cette ombre qui murmure, Triste, faute de sépulture, Tous les morpi-ons font serment De lui él'ver un monument. En vain l'on chercha sa dépouille Sur la pine et sur les deux couilles: On ne trouva qu'un bout de queue Qu'un sabre avait coupé en deux. On l'a recouvert d'une toile Où de l'honneur brille l'étoile Comme au convoi d'un général Ou d'un garde nati-onal. Son cheval à pied l'accompagne; Quatre morpi-ons grands d'Espagne La larme à l'oeil, l'écharpe au bras, Tiennent les quatre coins du drap. On lui bâtit un cénotaphe Où l'on grava cette épitaphe; "Ci-git un morpi-on de coeur, Mort vaillamment au champ d'honneur". Douze des plus jolies morpionnes Portèr'nt en pleurant des couronnes De fleurs blanch's et de poils du cul Qu'avait tant aimé le vaincu. Restés un peu plus en arrière, Assis en rond sur leur derrière, La crotte au cul, la larme à l'oeil, Tous les morpions étaient en deuil. Au bord du profond précipice, On rangea les morpions novices Ils défilèr'nt en escadrons En faisant sonner leurs clairons. Tandis que la foule en détresse, Tout en pleurant disait la messe, L'adversaire de l'onguent gris Monta tout droit au paradis. Sur une couill'grosse et velue, On érigea une statue Au capitaine des morpions, Mort bravement au fond d'un con. Et l'on en fit une relique Que l'on mit dans un'basilique Pour que les futurs bataillons Sachent comment meurt un morpion. Depuis ce jour, on voit dans l'ombre A la porte d'un caveau sombre, Quatre morpions de noir vêtus, Montant la garde au trou du cul. Depuis ce temps dans la vallée, On entend des bruits de mêlée, Les ombres des morpions vaincus Hant'nt à jamais les poils du cul. Et parfois par les soirs de brume, Quand sur la terr'se lèv'la lune, On voit les âmes des morpions Voltiger sur les poils du con. Récitatif: Libere nos de morpionibus omnibus Qui condamnant couillones, Qui devorant et per omnia Testiculos, testiculorum! Amen! |