La marie
La Marie, t'as fait du tapage, En refusant ce vidangeur Qui revenait de son ouvrage Et t'a gênée par son odeur Il a donc fallu que je perde Par ta faute un petit écu; Comm'si l'argent sentait la merde! Comm'si t'avais des ros's dans l'cul! Tu partiras de mon boxon! L'autre jour, lui suçant la gaule, T'as mordu le vieux sénateur, Il n'a pas trouvé ça très drôle, Il est parti plein de fureur Tu aurais bien pu te douter Qu'un pénis n'est pas un cur'-dents Et enlever ton râtelier Pour éviter cet accident Tu partiras de mon boxon! L'autre jour avec la négresse Vous faisiez mille cochonc'tés: Ell'te mordait la peau des fesses Quand tu lui suçais les nénés Ah! si maint'nant les femm's se mett' A s'bouffer l'cul et les nichons; Pendant ce temps, dans l'escalier, Les clients bientôt s'en iront Tu partiras de mon boxon! L'autre jour avec un marlou Vous faisiez mille sarabandes; Pendant c'temps, le client débande Et s'en va sans tirer son coup Faut'il donc qu'y ait des homm's sans nom Qui font d'l'argent du con des femmes Et qui les bais'nt par charité Tu partiras de mon boxon! Envoi Prince que la luxure invite, Tu peux venir dans ma maison: On t'y polira la bibite; Tu jou-iras de mill'façons Mais surtout n'prends pas la Marie, Cett'fill'de peu, cett'fill'de rien, A la conass'toute pourrie Juste bonne à jeter aux chiens Je l'ai chassée de mon boxon!. |